instants-de-vie
PAPA
Le 27/07/2009
Amzer Zo |
PAPA
Marin au long cours, avec élégance
Voguant sur les flots de l'existence
Né au pays où finit la terre
Tu as choisi d'habiter la mer
Tu as longtemps sillonné les océans
Loin de Lampaul, ses ports et son estran
Digne témoin de la fierté profonde
Des marins du bout du monde
Avec toi, en toi, partout et toujours
Etait gravé le visage de tes amours
Restés arrimés à l'ancre du village
Guettant, impatients, la fin du voyage
Hermione, Fabiola, Isis
Déesses survolant la Ville d'Ys
Naviguant telles des citadelles
Résistantes aux temps infidèles
Au doux moment de tes retours
Lorsque le navire se faisait sourd
Tu transportais dans tes valises
Une farandole de surprises
Mais un jour, captif de la maladie
Fatigué de défier les forces de la Vie
De battre ton coeur s'est arrêté
Ta dernière bulle de vie s'est envolée
A l'heure tardive où tout s'apaise
Soufflant sur tes dernières braises
Tu as repris le large
Pour l'ultime voyage
Ta barque s'est échouée
Sur des rivages enchantés
Je te tire ma révérence
Marin de mon coeur
Mon tendre papa
Avec ton coeur en bandoulière
Que ton dernier voyage
Soit le plus émouvant...
...Le dépoiement des ailes de ton âme
Sur des îles d'éternité
Josée
Nouveau billet
Le 17/01/2010
Permis d’aimer
Les amours impossibles sont ils les plus beaux ?
Les amours les plus fous, les plus hors la loi, pour lesquels il n’y a pas de « permis d’aimer » mais seulement des « permis d’oublier »
Mais oublie t’on, un jour, les sons les plus mélodieux ?
Quand ils frappent, par hasard, à la porte de son cœur, ils lui rappellent vainement comme il fait froid sans ses bras
Egaré parmi des lois, des principes, la rigidité, le roseau qui n’est plus pensant finit par se plier par carence d’amour
Mais oublie t’on, un jour, les sons les plus mélodieux ?
Ils ont laissé un éclat dans son regard, mais si furtif qu’il faut le guetter
Il y a un amour pour lequel il n’y a pas de « permis », c’est celui qu’il a dans son cœur
Vos lois ne peuvent ni l’atteindre ni le condamner
Josée
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Sommeil d'Iroise
Le 03/07/2010
Segal à l'heure où tout s'apaise.... |
Un soir de mai, à l'heure où tout s'apaise, je me suis une nouvelle fois assise sur mon tapis de dune préféré face à l'Ile Segal....face à cet écrin qui me nourrit, m'énergise et m'inspire....j'ai pris mon carnet, mon crayon mauve et écris ceci....
Ce soir, La danse régulière du ressac Caressée par la brise du noroît Réveille encore et toujours en moi Un doux sentiment océanique Ce soir, Tandis que les derniers rayons du soleil Egrènent leur brillance sur les flots J’offre toutes les pores de ma peau Aux vagues de ses merveilles Ce soir, Bercée par un clapotis délicieux J’attends dans un désir enchanté Que mon âme accueille les cieux Belle mer d’Iroise Si troublante quand tu t’endors Tu graves dans mon corps La promesse radieuse d’un sommeil turquoise Josée Sommeil d’Iroise
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ODALIE
Le 28/12/2011
ODALIE
(Ode à la Vie)
Ce texte né le 30 juillet est inspiré par un tableau révélant une petite fée assise sur des cordages, au clair de lune, face au village de Meneham à Kerlouan, pays Pagan, mais surtout pays de mon grand père paternel. Des L'her auraient vécu dans ce village....alors l'intuition est venue me dire ceci.....
ODALIE
Dans la pure quintessence
De la pleine lune sans âge
La fée vibrante d'évanescence
Médite sur les cordages
Les courbes parfaites de son corps
Enluminées de ses ailes diaphanes
Bordent subtilement ses trésors
Révélant l'essence de ses arcanes
Sa chevelure auburn et déliée
Couronnée telle une douce reine
Surplombe un paysage éthéré
Bercé par des nuages de traînes
Messagère du destin et du bonheur
Dans sa savoureuse beauté
Elle abrite l'hermitage des pêcheurs
L'envoutant de sortilèges enchantés
Petite Fée de Meneham
Protectrice et divine
Illumine de sa flamme
les joies et tourments...
...des pêcheurs de Meneham
Josée
Ode à l'Univers
Le 02/09/2012
Ode à l'Univers...
Ma Vie t’attend
Dans mon Présent
Dans un éclat de Joie
Un souffle de Toi
Ma Vie t’attend
Comme un serment
Hérité d’un autre Temps
Inoubliable firmament
Ma Vie t’attend
Enrubannée par le Vent
Enrôlée dans le sillage
D’un mystérieux voyage
Ma Vie t’attend
Sans crainte d’antan
Suspendue à l’abandon
Dans des désirs féconds
Ma Vie prend le large
Vers de nouveaux rivages
Délivrée des chaînes
Où le destin nous mène
Ma Vie prend sens
Parfumée des essences
Virevoltantes d’espoir
Cassant la peur du noir
Ma Vie peut s’écouler
Sans résister aux rochers
Dans le lit de son fleuve
Reliée aux forces vives
Ma Vie est Sacrée
Emplie d’une Liberté
Que nul ne peut briser
Dans sa Force d’Aimer
Josée L’Her Le Landais
5 juin 2012
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Que dire de ce texte quand on connaissait ton papa ? Je le vois d'ici verser une larme en silence en écoutant ce poème, il l'aurait tant aimé ! IL aurait été si touché ! Bravo Josée.